Narcisse, essai sur la poésie de l’eau

Narcisse est une recherche poétique sur l’eau calme et noire, entamée à la suite d’un travail d’Oscar A en hommage à son arrière grand-père, le peintre Ange Abrate.

Il s’intéresse au miroir impossible, à l’eau qui reflète et inspire le mythe de Narcisse. Cette recherche donne lieu à des performances et des installations dans des lieux exceptionnels (Chapelle du musée dauphinois à Grenoble, Bourse du Travail à Saint-Étienne, …). Dans le travail d’Oscar A, l’expérience et le temps sont composés à la manière d’une partition globale régissant un orchestre d’objets et d’images en mouvement auquel le visiteur participe. Chaque lieu d’exposition donne une proposition plastique et sonore nouvelle ou l’œuvre est performée par l’artiste lui-même ou sa complice Eva Debra Debreceni.

Dans le mythe de Narcisse et Écho d’Ovide, Narcisse apercevant son reflet souhaite l’attraper. Lorsqu’il l’attrape celui-ci disparait. Il pleure, son reflet disparait à nouveau sous les larmes. Peut-on saisir un reflet de soi-même ? Oscar A affectionne ce mythe dans le sens où il questionne notre capacité à découvrir qui nous sommes en tant qu’êtres indivisibles dans un monde hypermédiatique. L’œuvre Narcisse s’articule autour du reflet insaisissable de l’être.

Dans le cadre de ce projet, Oscar A collabore avec Gabriel Anselem du laboratoire LadHyX et reçoit le soutien de la fondation Daniel et Nina Carasso ainsi que de la Région Auvergne-Rhônes-Alpes. Vidéoformes, Arcan et Imagespassages, accueillent le projet Narcisse sur la saison 2020-2021.

Un livre co-créé avec Maxence Grugier est édité en 2020 :

extrait du livre

Narcisse, performance d’Eva Debra Debreceni, Bourse du travail, Saint-Étienne, novembre 2021
Narcisse, Oscar A, performance, Chapelle de l’Oratoire, Clermont-Ferrand, Vidéoformes, septembre 2020

Self-documentaire sur la première partie du projet Narcisse, un journal de création retrouvé et monté bien après la création de 2020.